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Stéphanie Herfurth, membre de l’équipe d’encodage

Depuis sa création début mars, le laboratoire SANA a fait l’objet d’une véritable solidarité en interne, et s’est étoffé pour compter aujourd’hui près de 165 membres du personnel : des chercheurs, des logisticiens, des techniciens et des volontaires. L’occasion de mettre à l’honneur les membres de cette équipe qui œuvrent tous, à leur échelle, au dépistage massif et systématique du COVID-19. Portrait de Stéphanie Herfurth, des Presses universitaires de Namur. Elle fait partie de l'équipe des encodeurs.

Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre SANA ?

« Rejoindre le projet SANA c'était l'opportunité de me rendre utile de façon concrète et accessible, et la fierté d'apporter une petite contribution active à un projet plein de sens ».

En quoi consiste votre rôle au sein du projet exactement ?

« L’équipe d’encodage enregistre sous le couvert d’une clause de confidentialité les coordonnées des patients dépistés dans le cadre de SANA, à l’exception des résultats des tests (encodés par une autre équipe). Il y a plusieurs équipes, qui doivent chacune être « de garde » 2 à 3 jours par semaine. Nous sommes prévenus la veille au soir si nous devons venir, en fonction du nombre d’échantillons et de bons de dépistages reçus du laboratoire. C’est une organisation hyper rigoureuse et un vrai travail d’équipe. Tout est fait en amont pour nous permettre d’être à l’aise, rapides et efficaces une fois sur place (information par mail et sms, local aménagé, matériel informatique préinstallé, fichiers Excel préformatés, préparation et tri des bons). Le tout dans de très bonnes conditions de sécurité, depuis la distance entre les postes de travail jusqu’aux gants, en passant par le masque et une désinfection régulière des mains, tables et claviers. Nous travaillons par binômes pour garantir un encodage minutieux en croisant les contrôles : l’un dicte, l’autre encode dans Excel, puis on échange les rôles pour vérifier le tout.

Dans quelles conditions particulières travaillez-vous ?

« Nous travaillons dans un très grand local . Les ordinateurs y sont disposés en quinconce et espacés d’une rangée sur trois, ou plus en fonction du nombre d’encodeurs. Les deux encodeurs du binôme sont espacés au minimum d’1m50 et nous portons en permanence un masque et des gants.  De plus, l’équipement est désinfecté à chaque changement de tâche ou à chaque mouvement dans le local ».

Que vous apporte le travail pour SANA ?

« Je suis pour ma part heureuse d’être un peu active dans la lutte contre l’épidémie et de côtoyer des personnes volontaires et positives, que je rencontre pour la plupart pour la première fois ! Par ailleurs, ce projet par sa contribution directe à la crise actuelle donne un sens concret à notre travail au sein de l’UNamur… »

Avez-vous un message à faire passer aux membres du personnel, aux étudiants ?

« L’UNamur est pleine de ressources pour affronter le présent et le futur … We can do it ! »