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UNamur for Climate (6/9) : Améliorer le rendement des cellules photovoltaïques grâce aux algorithmes génétiques

L’UNamur s’engage et se mobilise aux côtés de ses étudiants, pour mener des actions en faveur du climat. Chaque jeudi, découvrez nos rendez-vous autour du climat. Aujourd’hui : place au rendement des panneaux photovoltaïques. Savez-vous qu’ils peuvent être augmentés grâce aux « algorithmes génétiques » ? C’est la recherche menée actuellement par Alexandre Mayer, chercheur qualifié FNRS (Département de physique).

L’une des manières d’agir pour le climat et de contrer le réchauffement climatique est d’améliorer le rendement des cellules photovoltaïques. Une recherche est menée actuellement au sein du Laboratoire de Physique du Solide de l’UNamur, par Alexandre Mayer, chercheur qualifié FNRS.

Ce projet innovant est né d’une collaboration tissée entre le chercheur namurois et une équipe de l'IMEC (Valérie Depauw, research engineer, et Arsalan Razzaq, son doctorant). Depuis octobre 2016, l’équipe tente d’augmenter le rendement des cellules photovoltaïques, composées à la fois de silicium et de perovskite (un nouveau matériau aux propriétés prometteuses). « De mon côté, je développe des algorithmes génétiques permettant de cerner les meilleures propriétés possibles des cellules photovoltaïques, l’épaisseur des différentes couches par exemple », décrit le chercheur.

Ensuite, une fois ces paramètres établis, ils sont envoyés à l’équipe de l'IMEC pour la modélisation. Il faut savoir que le rendement d’une cellule photovoltaïque est déterminé par le choix des paramètres : ceux-ci doivent être optimaux. « Notre objectif est de convertir plus de 30% de lumière incidente en électricité », autrement dit : de permettre aux futures cellules photovoltaïques qui seraient un jour composées de silicium et de perovskite d’avoir un rendement dépassant les 30%, là où les cellules actuellement proposées aux particulier n’offrent qu'un rendement de 12-14 % pour des panneaux ordinaires et de 22-24% pour les panneaux haute performance. « On cerne donc bien l’enjeu de cette recherche. Je trouve très important de pouvoir faire quelque chose pour tenter de contrer le réchauffement climatique », ajoute le physicien.

Les premiers résultats de cette recherche sont encourageants. L’idée, à terme, serait donc de produire une nouvelle génération de panneaux photovoltaïques qui intégrerait ces nouvelles données.