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Département d'histoire: retour sur une rencontre entre étudiants et alumni

Ce mardi 5 décembre, le Département d’histoire accueillait huit de ses anciens dans le cadre d’une séance d’information à destination des étudiants de BLOC 2 et de BLOC 3. Objectif : répondre aux questions que se posent les étudiants lorsqu’ils terminent leur bachelier et se lancent dans un master au sein d’une autre université. L’occasion également de retrouver ceux qui ont fréquenté les bancs de l’UNamur quelques années plus tôt et de découvrir la diversité de leur parcours.

Anne Roekens est professeur au Département d’histoire de l’UNamur. Chaque année, elle propose à ses étudiants d’organiser une séance d’information avec des alumni. « Mon idée initiale est d’inviter, un an sur deux, des étudiants qui sont en master ou qui viennent tout juste d’en sortir, et l’année suivante, des anciens qui témoignent avec un peu plus de recul sur leur parcours et leur situation professionnelle ». Cette année, huit alumni ont été invités à rencontrer les bacheliers en histoire. Parmi ceux-ci, deux étaient déjà dans une situation professionnelle, les autres réalisent un master à l’UCL, à l’ULB et à l’ULg.

« En bloc 3, les étudiants s’intéressent principalement au choix de leur future université et de leur finalité. J’essaie d’avoir une certaine représentativité des universités et des filières possibles, voire des périodes de l’histoire », indique Anne Roekens. Cette année étaient représentés les domaines du journalisme, de l’édition et des études européennes, mais également les finalités traditionnelles du master en histoire : archives et administration, communication, didactique, ainsi que la finalité approfondie. Après une brève présentation du parcours de chaque témoin s’est organisée une séance de questions-réponses. « Les échanges sont basés sur la sincérité, il n’y a pas de langue de bois, les anciens étudiants sont libres de formuler des critiques selon leur expérience et leur ressenti ».

Sortir les étudiants de leurs certitudes

De manière générale, tous sont enthousiastes vis-à-vis du parcours qu’ils ont construit et considèrent le passage du bachelier au master comme une prise de responsabilité individuelle. « Les alumni conscientisent en quelque sorte nos bacheliers et les encouragent à prendre des initiatives, à sélectionner des cours à option dans des secteurs qui les intéressent, à ne pas choisir au hasard leurs jobs d’étudiants, et à réfléchir déjà à des formations complémentaires à l’université ou en haute école et qui pourraient constituer une plus-value pour eux », continue Anne Roekens. « C’est l’objectif que je poursuis dans ces soirées : sortir les étudiants de leurs certitudes, afin qu’ils puissent faire des choix en toute connaissance de cause et en ayant conscience des alternatives qui s’offrent à eux ».

Pour le professeur, il est aussi très motivant de constater que les alumni contactés ont tous l’envie de revenir à Namur. « À titre personnel, je trouve que lancer les étudiants dans la vie professionnelle est la finalité de notre travail, même au niveau du bac, où l’on est parfois encore dans une relation assez scolaire. Il est très intéressant de voir ce que deviennent ensuite nos anciens ». Au niveau de leur formation à Namur, tous soulignent la solidité des cours méthodologiques qu’ils ont reçus et qui fait la spécificité du bachelier en histoire à l’UNamur.

« La plupart des étudiants estiment qu’il faut compléter leur formation, et ils le font généralement après leur master en histoire. Tous se rejoignent pour dire que l’histoire est extrêmement formatrice, même si elle n’a pas de compétence professionnelle aussi visible que d’autres formations où les débouchés sont plus évidents. Elle ouvre à un très grand nombre de possibilités ». Il ressort en effet des témoignages que les études d’histoire constituent un socle solide qui permet d’appréhender n’importe quelle matière, grâce à l’acquisition de compétences transversales. « Rencontrer des anciens et connaître la diversité de leur parcours est la seule manière d’expliciter concrètement la multitude des débouchés de cette formation », conclut Anne Roekens.