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Une nouvelle finalité spécialisée en physique du vivant dès la rentrée

La Physique du vivant, à la croisée de la biologie, de la physique et des sciences de la vie.

L’homme a toujours été exposé aux rayonnements ionisants provenant de sources naturelles. Comme le rayonnement cosmique arrivant à la surface de la Terre. Comme le gaz radon radioactif formé par l'uranium présent dans le sol et les roches. Ou encore, comme les radiations lors de missions spatiales. Parvenir à étudier les interactions entre ces types de rayonnements ionisants et les cellules vivantes est la démarche au cœur de la nouvelle spécialisation en Physique du vivant du master en sciences physiques proposée par l’UNamur dès septembre 2017. Un domaine crucial pour l’humain, pour aujourd’hui comme pour demain.

Crucial, parce que la Physique du vivant, en étudiant les interactions entre les rayonnements et les cellules vivantes, permet de développer d’une part des stratégies de radioprotection, c’est-à-dire les mécanismes permettant de protéger de rayonnements néfastes toutes les personnes qui y sont exposées (comme les astronautes par exemple), et développer d’autre part, dans le domaine de la radiothérapie, de nouveaux traitements contre le cancer.

 « La finalité en Physique du vivant croise la physique et la biologie. Elle a donc une dimension multidisciplinaire. Par ailleurs, c’est une manière de toucher aux sciences de la vie, du vivant, et au domaine de la santé, autrement que par les filières classiques de médecine ou de médecine vétérinaire », explique Anne-Catherine Heuskin, responsable du développement de la finalité Physique du vivant. Avec à la clé, des débouchés professionnels multiples dans des professions qui nécessitent des connaissances en radiobiologie, en biologie et en physique des radiations. « Il y a principalement trois secteurs concernés par ces domaines : les hôpitaux à travers la radiothérapie et la médecine nucléaire, la recherche en radiobiologie et en radioprotection et les entreprises de biotechnologies et les fabricants d’accélérateurs de particules », précise Anne-Catherine Heuskin.

Une formation unique en Fédération Wallonie Bruxelles. L’Université de Namur est en mesure de la proposer aux bacheliers en physique, grâce notamment à son expertise en la matière développée au sein de son Institut de recherches NARILIS (Namur Research Institute for Life Sciences) mais aussi grâce à son équipement de pointe composé d’accélérateurs de particules et de plateformes technologiques performantes.