Elue au bureau de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française
Nathalie Burnay, chercheuse au sein du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur les Vieillissements (GRIVES) et professeure au sein du Département des Sciences politiques, sociales et de la communication, a été choisie cet été pour intégrer le bureau de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française.
Cette association internationale compte près de deux mille membres, son dernier congrès se tenait en juillet dernier à Montréal. Son objectif principal est de permettre à tous les chercheurs en sociologie, et pratiquant la langue française, de tisser des liens et d’échanger sur leurs travaux. De nombreux pays sont représentés : la France, la Suisse, le Québec, mais aussi la Tunisie, la Bulgarie, le Portugal ou encore le Brésil. Le bureau de l’association devait être renouvelé, et il est de tradition qu’un représentant belge y soit désigné (le président sortant provenait justement de notre pays). « Je suis les congrès de l’association internationale depuis près de 20 ans. J’ai été invitée à présenter ma candidature afin d’intégrer le bureau, et j’ai finalement été élue pour quatre ans », explique Nathalie Burnay. Depuis plusieurs années, la chercheuse namuroise s’occupait d’un des comités de recherche de l’association, consacré au vieillissement et au parcours de vie.
Développer les perspectives de l’association internationale
Le bureau de l’AISLF compte douze membres. Les tâches de ceux-ci visent essentiellement à développer les perspectives de l’association. Les défis sont importants : « La recherche en sociologie évolue sans cesse, l’association doit s’adapter. Il faut également développer les outils informatiques », détaille Nathalie Burnay. La chercheuse namuroise pour qui le travail réalisé au sein de l’association est aussi l’occasion de défendre la francophonie. « En sociologie, il y a une réelle spécificité francophone qui ne demande qu’à être exportée. Dans la francophonie, on n’étudie pas la sociologie de la même manière que dans les pays anglo-saxons davantage axés sur le quantitatif ». Pour l’Université de Namur, la désignation de l’une de ses chercheuses au sein du bureau de l’AISLF est une opportunité, et une belle reconnaissance internationale. Le bureau se réunit deux fois par an, à chaque fois dans l’université de l’un de ses membres. L’UNamur devrait l’accueillir en 2018. L’occasion d’associer ce rendez-vous à un grand colloque, auquel de très nombreux chercheurs internationaux seront invités. « Ce colloque nous permettra de mettre en évidence l’aspect interdisciplinaire de la recherche réalisée autour notamment du vieillissement. Ce sera un magnifique challenge pour notre Université ! ».