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L'UTAN, une Université pour approfondir sa formation et créer du lien

Plus de 2000 personnes suivent les formations proposées par l’Université du Troisième Âge à Namur : cours de langues, de psychologie, d’informatique et même d’égyptologie… L’engouement est réel. Mais qu’est-ce qui motive les 50 ans et plus à suivre ces cours ? Une enquête dévoile des résultats surprenants.

L’UTAN célèbre cette année ses quarante ans d’existence. Liée à l’Université de Namur par une convention, elle est indépendante et organise ses activités (cours, art floral, conférences, …) dans ses propres locaux. Une équipe d’une trentaine de bénévoles encadre 4000 membres âgés de 50 à 90 ans, via plusieurs antennes réparties dans toute la province (Namur, Andenne, Bièvre, Dinant, Ciney, Eghezée, …). La moitié d’entre eux, 2000 environ, suivent plus particulièrement les cours. Ces derniers mois, un échantillon de ces « étudiants » a été interrogé afin de cerner les motivations qui les poussent à suivre ce cursus si particulier.

Une pédagogie à l’usage des aînés

 L’UTAN a pour mission principale de répondre aux attentes des personnes qui ont envie de suivre des formations. Une centaine d’activités est proposée au totale. Ces étudiants les suivent-ils principalement pour occuper leur temps libre ? S’inscrivent-ils à l’Université du Troisième Âge pour éviter l’isolement ? Pas vraiment. Selon l’enquête menée durant l’année académique 2014-2015 (et dont les résultats viennent d’être dévoilés), la motivation principale de l’auditoire est surtout de combler les lacunes des formations antérieures. « Non seulement les Aînés viennent suivre les cours à l’UTAN, mais ils viennent pour apprendre et pour étudier ! », explique Marc Legrain, administrateur de l’UTAN et membre du groupe « Etudes & Recherches ». La pédagogie est adaptée au public. Les Séniors interrogés soulignent la nécessité de répéter la matière pour stimuler leur mémoire. Ils ont en outre le besoin de poser de nombreuses questions. Des spécificités bien comprises par les professeurs bénévoles. Ceux-ci retiennent la motivation du public, sa curiosité et son besoin d’échanger des idées. Parmi les formations remportant le plus de succès, les langues attirent le plus grand nombre d’étudiants (environ 30% des inscriptions), ainsi que les cours de « connaissances générales » (histoire, sciences, littérature… pour 39% des inscriptions).