L’UNamur, un tremplin pour la représentation étudiante
Deux étudiants de l’Université de Namur viennent d’être désignés à la tête des principales fédérations étudiantes : la FEF (Fédération des Etudiants Francophones) et l’Unécof (Union des Etudiants de la Communauté Française). Maxime Mori et Opaline Meunier fréquentent tous les deux la faculté de droit.
Un point commun rassemble ces deux jeunes, l’engagement dans la cause estudiantine dès leur arrivée à l’UNamur. « J’ai été cooptée comme mandataire communautaire à l’Assemblée Générale des Etudiants dès mon arrivée en 1e Bac. Je relayais alors l’opinion des Namurois à l’Unécof », explique la nouvelle présidente de l’Union des Etudiants de la Communauté Française. « J’ai pu participer à des débats intéressants sur la construction du Décret Paysage, par exemple ». Maxime Mori, qui entrera en fonctions à la FEF en août prochain, avait quant à lui intégré la chambre politique de l’AGE dès sa année universitaire. Ce qui les motive tous les deux, c’est l’utilité de leurs fonctions et l’aide concrète qu’ils peuvent apporter à leurs affiliés. « Ce qui m’attire principalement, c’est de développer un projet qui puisse être construit par l’équipe de la FEF, mais plus largement par l’ensemble des étudiants. Les jeunes sont le fondement de la société. Notre rôle est primordial ! », explique Maxime Mori.
Dialogue et proximité, les maîtres-mots de l’engagement
Ces dernières années, de nombreux présidents successifs de ces deux syndicats étudiants provenaient déjà de l’Université de Namur (Corinne Martin pour l'année 2013-2014 et Michaël Verbauwhede de 2010 à 2012 à la FEF, Rémi Belin à l’Unécof pour l’année 2013-2014). Notre institution favorise-t-elle par son fonctionnement ce genre d’engagements ? Opaline Meunier l’explique par le fait que : « L’Université entretient de très bonnes relations avec les étudiants via l’AGE ou encore les conseils facultaires. Elle leur donne une véritable place, et entretient un dialogue quotidien et enrichissant. La représentation interne est tellement intéressante, que cela donne envie de participer à des organes de représentation externe ». Si ce dialogue existe aussi évidemment dans d’autres universités, selon Maxime Mori, les spécificités de l’UNamur favorisent cet engagement : « les Kots-à-Projets développés dans une multitude de secteurs poussent également les étudiants à être curieux et ouverts sur la société qui les entoure ».
Des services pour les étudiants
Quant aux priorités de ces deux présidents pour l’année à venir. Elles seront tournées vers les dossiers « chauds » de l’enseignement supérieur à l’Unécof : « Nous allons nous concentrer, par exemple, sur la réforme des études des soins infirmiers envisagée pour la rentrée prochaine. Il y a aussi le dossier du concours vétérinaire », explique Opaline Meunier. A la FEF, la ligne directrice de l’action à mener doit être définie par le Conseil général. « Je veux continuer à défendre les droits des étudiants. Les services qui leur sont proposés doivent aussi être développés. Il en existe aujourd’hui dans le domaine juridique, on peut en imaginer d’autres au sein des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles », ajoute Maxime Mori. La Fédération des Etudiants Francophones représente environ 110.000 étudiants dans le sud du pays, l’Unécof compte, de son côté, environ 58.000 affiliés.