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Un expert de l’UNamur au service de l’enseignement supérieur français de demain

Proposer une stratégie sur dix ans pour le développement de l’enseignement supérieur français, favorisant une société apprenante. Tel est l’objectif du rapport remis au Président Français, François Hollande, le 15 septembre dernier par le comité pour la Stratégie nationale de l’Enseignement Supérieur (StraNES). Marc Romainville, responsable du Service de pédagogie universitaire, a participé aux travaux du comité, en tant qu’expert extérieur.

Le comité, composé de 25 membres, a travaillé pendant un an pour formuler des propositions pour l’enseignement supérieur, et notamment dans le domaine d’une « nouvelle formation supérieure » basée sur les méthodes actives et innovantes. Le comité formé, entre autres, d’enseignants du supérieur, d’économistes, de représentants du monde de l’entreprise et d’étudiants, a auditionné un grand nombre de personnalités internes et externes pour concrétiser ce travail.

Quelle formation supérieure pour le 21e siècle ?

Un plan d’action, décliné en 40 propositions et cinq axes stratégiques, a été suggéré. Marc Romainville a principalement contribué à l’axe « inventer l’éducation supérieure du 21e siècle » avec pour objectif de transformer la pédagogie et de répondre aux nouvelles attentes et aux nouveaux publics. En effet, depuis le déploiement d’Internet, la masse d’informations disponible a explosé. Les rôles des professeurs, détenteurs du savoir, et des étudiants, récepteurs de ce savoir, ont évolué. Il est devenu urgent de modifier les méthodes traditionnelles de formation et de rendre les étudiants acteurs d’une pédagogie davantage contributive, active et numérique.

Quelques propositions audacieuses

« A l’avenir les gens seront hyperconnectés en permanence. Nous avons donc proposé d’autoriser l’accès total à Internet pendant les évaluations. C’est intéressant d’un point de vue pédagogique car cela demande d’adapter totalement la manière d’évaluer et d’enseigner », explique Marc Romainville. Les étudiants de demain devront développer une capacité à trouver l’information pertinente, à la comprendre et à la réinvestir dans une production personnelle.  

Le développement de pédagogies actives a également été proposé pour préparer les étudiants à la société apprenante et au numérique. Ainsi, 25 % de chaque programme devrait être appréhendé et développé de manière active : pédagogie par projets, alternances à l’extérieur, apprentissage par projets… La StraNES réussira-t-elle à installer ces changements majeurs ? L’avenir nous le dira…

Contact : Marc Romainville - marc.romainville@unamur.be
Plus d'info : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid76975/la-strategie-nationale-de-l-enseignement-superieur-stranes.html