Sections
Accueil UNamur > Nouvelles > Deux doctorantes récompensées au Congrès Annuel de Recherche Dermatologique
Nouvelle

Deux doctorantes récompensées au Congrès Annuel de Recherche Dermatologique

Content Image

Marie Toutfaire et Evelyne De Vuyst dans les laboratoires de l'Université de Namur

Évelyne De Vuyst, doctorante à l’Unité de recherche en physiologie moléculaire (URPhyM) et Marie Toutfaire, doctorante à l’Unité de recherche en biologie cellulaire animale (URBC) ont chacune remporté un prix lors du Congrès Annuel de Recherche Dermatologique (CARD) qui s’est déroulé fin juin à Lille.

L’UNamur était représentée en force cette année à l’occasion du CARD. Cinq communications orales et deux posters ont été présentés par les étudiants des laboratoires d’Yves Poumay (URPhyM) et de Florence Chainiaux (URBC). Parmi ceux-ci, deux doctorantes ont décroché un prix pour leur présentation. Un beau succès pour cette édition 2015 ! 

Évelyne De Vuyst (URPhyM) a reçu le Prix de la Société Francophone de Recherche Dermatologique (SRD) pour sa communication orale intitulée « Les interleukines 4,13 et 25 induisent des altérations de barrière similaires à la dermatite atopique dans un épiderme reconstruit si celui-ci est préalablement activé ». Dans son travail elle démontre que les altérations de la barrière cutanée caractéristiques de l’eczéma (la dermatite atopique) sont le résultat d’une activation des cellules épidermiques et de cellules du système immunitaire. Grâce à ces résultats, l’étude de cette pathologie est désormais possible en culture cellulaire, sans devoir utiliser des animaux de laboratoire.

Marie Toutfaire (URBC), quant à elle, a reçu le prix de la Fondation Bioderma pour son poster intitulé « Etude de l’interaction entre des fibroblastes sénescents et des cellules tumorales issues de carcinomes épidermoïdes cutanés à différents stades de tumorigénèse » portant sur un type de cancer cutané dont l’incidence augmente avec l’âge. Afin d’en comprendre les mécanismes sous-jacents, des modèles de co-culture in vitro ont été établis. Ceux-ci permettent de décrypter les interactions entre des cellules tumorales cutanées et des cellules présentes dans leur microenvironnement (fibroblastes), en fonction de leur état de vieillissement cellulaire appelé sénescence.

Contact : Florence Chainiaux - florence.chainiaux@unamur.be