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Un procès simulé, de réelles vocations

Ambiance tendue ce mardi après-midi dans la salle de la cour d’assises du Palais de Justice de Namur. La Cour pénale internationale y siège exceptionnellement pour juger Paul Bafi, colonel du 14ème régiment d’infanterie de l’armée du Loutours, accusé de crimes de guerre… Durant deux heures, 14 étudiants de la Faculté de droit de Namur ont participé à un exercice original : un procès simulé au cours duquel les équipes du bureau du Procureur et celles de la défense s’affrontaient sur différents chefs d'accusation. Un exercice stressant et stimulant pour les étudiants qui plaident pour la première fois.

Si l’affaire est fictive, les conditions sont proches de la réalité puisque les étudiants ont revêtu la toge pour plaider dans une salle du palais de justice, le public est nombreux et la presse est présente. Les candidats sont jugés sur le fond de leur plaidoirie mais aussi sur la forme : éloquence, force de persuasion et justesse du ton. Au terme de cet exercice particulier, le jury, composé d’enseignants de la Faculté de droit, a sélectionné deux étudiants : Corentin Verdure et Valentine Verdonck. Ils représenteront l’Université de Namur au concours interuniversitaire de procès simulé en Droit International Humanitaire (DIH), organisé par la Croix-Rouge le 26 mars à Bruxelles.

En participant à ce concours de procès simulé, la Faculté de Droit de Namur rencontre un double objectif. Celui d’offrir un exercice pratique aux étudiants et d’introduire le Droit International Humanitaire dans la formation des étudiants. Un objectif que Nathalie Colette Basecqz (Professeur de droit pénal) et Noémie Blaise (assistante) poursuivent depuis 5 ans à travers différentes initiatives qui portent déjà leurs fruits. « On a réussi à faire naître chez certains étudiants, une véritable passion pour cette matière juridique. Une de nos anciennes étudiantes a même eu l’occasion de faire un stage auprès du Bureau du Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (sous la supervision de Serge Brammertz), » se réjouit Nathalie Colette Basecqz.