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MIRVAL booste la valorisation de la recherche

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L'une des 5 affiches de la campagne de sensibilisation à la valorisation

Le rythme de dépôt annuel de brevets à l’Université de Namur a doublé depuis 2009, et les secteurs de recherche concernés se sont diversifiés. Une réussite parlante du Projet MIRVAL, mais elle n’est pas la seule…

MIRVAL est le nom de code pour la MIse en Réseau de la VALorisation des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : UCL, ULB, ULG, UMons et UNamur. Ce projet est financé par la Wallonie, les fonds structurels européens et les universités concernées. Objectif : renforcer les initiatives dans ce domaine : promotion des compétences et des équipements, transferts de technologie et de connaissance, protection de la propriété intellectuelle, brevet, marques, logiciel, etc. Toutes ces actions contribuant ainsi au service à la société.

« Parmi les réalisations, l’UNamur s’est ainsi constitué un portefeuille solide d’une vingtaine de  familles de brevets actives sans frais pour l’institution, et dont les 2/3 sont licenciés. Soit un taux de licence supérieur à la moyenne européenne ! » se réjouit Nicole Moguilevsky, responsable MIRVAL à l’UNamur. « Si les revenus directs des brevets ne sont pas exceptionnels, les revenus indirects sont importants. Pour 1 € investi en brevet, environ 25 € sont obtenus en financement de la recherche. Le brevet est en effet un signal fort pour les bailleurs de fonds. C’est une protection qui rassure nos partenaires et qui leur montre, ainsi qu’aux institutions publiques, que nous avons un rôle à jouer dans différentes disciplines, tant dans les sciences exactes que dans les sciences humaines et sociales. . Il favorise donc l’obtention de financements aussi bien nationaux qu’européens ».

La valorisation ne se résume pas au brevet

MIRVAL a également permis à l’Université d’augmenter le nombre de dépôt de projets pour financement, en facilitant les démarches préalables à l’introduction d’une candidature. « Valoriser les résultats de la recherche, ce n’est pas seulement établir des transferts de technologie ou des brevets, il y a également du travail avant-même que le projet de recherche ne commence : sécurisation de la propriété intellectuelle (identification des droits, négociations avec les partenaires), recherches d’antériorité dans les bases de données, etc. » rappelle Nicole Moguilesky.

Ainsi, dès le montage de projet, les valorisateurs sécurisent  la propriété intellectuelle, négocient et réalisent des accords de partenariat et de confidentialité, etc… Autant d’actions permettant aux universités de dialoguer d’égal à égal avec les entreprises et le monde socio-économique, et d’effectuer des transferts de savoir-faire et de connaissance.

Afin d’améliorer les services de la valorisation aux chercheurs, un référentiel qualité a été élaboré dans le cadre du projet MIRVAL et est en cours de mise en application afin de répondre à la démarche qualité des services de valorisation universitaires.

La visibilité des recherches menées à l’Université participe également de la valorisation. Parmi les initiatives soutenues par MIRVAL : entre autres, l’organisation des rencontres universités-entreprises « Lab’Insight », la publication de brochures diverses, telles celles répertoriant les recherches menées dans des domaines particuliers (cancérologie, environnement et développement durable,…) et des activités de sensibilisation à la propriété intellectuelle et à la valorisation (affiches et séminaires)

Bilan des six années d’existence de MIRVAL ? « Mission réussie, et à poursuivre… Les résultats sont prometteurs mais ils ne porteront tous leurs fruits qu’à long terme. En particulier sachant que les revenus de la valorisation ne peuvent être significatifs qu’après une dizaine d’années, lorsque les savoir-faire arrivent à maturité et peuvent être commercialisés avec succès » conclut la responsable du service valorisation.

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