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Mobilité de 35 chercheurs en économie du développement

35 (post-)doctorants peuvent s'expatrier pendant un an pour mener des recherches centrées sur l'économie du développement grâce au projet Policy Design and Evaluation Research in Developing Countries (PODER), mené dans le cadre du programme Initial Training Networks Marie Curie. L'Université de Namur en fait partie et accueille cinq chercheurs étrangers, tandis que des Namurois peuvent aller collaborer à des recherches menées dans une des six universités partenaires.

Ces universités sont la Paris School of Economics, la London School of Economics, l’Université Pompeo Fabra de Barcelone, l’Université Bocconi de Milan, l’Institute for International Economic Studies de Stockholm et l’Université de Cape Town.

Les 7 universités ont obtenu ensemble le financement européen Initial Training Networks (ITN) Marie Curie pour ce projet qui permet une plus grande mobilité des doctorants et post-doctorants dans le domaine de l'économie du développement.

« Notre Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion, sous l'impulsion des professeurs Jean-Philippe Platteau et Jean-Marie Baland, a développé un centre qui est parmi les plus importants d'Europe: le Centre de Recherche en Économie du Développement (CRED), connu notamment pour son expertise dans l’analyse des institutions, de l’action collective, du développement des marchés ou encore de questions d’économie politique » explique Catherine Guirkinger, membre de ce centre.

Outre ces échanges de (post-)doctorants, des conférences, ateliers et écoles d’été seront également organisés par chaque université. Et la professeure namuroise de préciser: « Chaque université choisit un thème spécifique sur lequel les jeunes chercheurs vont se pencher. À Namur, il s’agit d’étudier, en collaboration avec le professeur Baland, les effets de la privatisation des ressources forestières en Inde sur les ménages vivant dans les forêts ou à proximité. Nous attendons également des chercheurs qui travailleront sur l’allocation des ressources par les ONG avec les professeurs Gani Aldashev et Guilhem Cassan, et d’autres sur l’évolution des structures familiales en Afrique sub-saharienne avec le professeur Platteau et moi-même ».