Sections
Accueil UNamur > Nouvelles > Droit international humanitaire? À Namur, on s'y prépare dès le bac!
Nouvelle

Droit international humanitaire? À Namur, on s'y prépare dès le bac!

Content Image

Florian Poncin et Maude Biettlot lors de leur victoire au Procès simulé tenu dans le Palais de Justice de Namur en février dernier.

Maude Biettlot et Florian Poncin, étudiants de bac 3 en droit à l'UNamur, ont participé avec brio au Concours de Droit International Humanitaire (DIH) organisé par la Croix Rouge de Belgique le 27 mars dernier au Palais de justice de Bruxelles. Une compétition qui pour la première fois n'a pu accueillir d'université étrangère, six équipes belges étant en lice (UCL contre ULg, ULB contre Unamur et École Royale militaire contre Université Saint-Louis).

"Maude et Florian ont été excellents dans le rôle difficile d'avocats de la défense. Leur plaidoirie était à la fois préparée avec professionnalisme et tenue avec un vrai talent oratoire. Ils ont donc très bien représenté l'UNamur lors de ce procès simulé devant la Cour pénale internationale, c'est une victoire pour nous, même si nous n'avons pas décroché de prix cette année" confie Nathalie Colette-Basecqz, professeur à la Faculté de droit à l'initiative de cette participation avec son assistante Noémie Blaise.

La Faculté de droit namuroise concourt pour la quatrième fois à cet événement (prix de la meilleure plaidoirie en 2011 et prix du public en 2010) par lequel la Croix Rouge entend à la fois promouvoir la diffusion du DIH dans les universités et encourager la mise en place de mécanismes internationaux de répression des violations de ce droit. Pour sélectionner les étudiants qui participent à cette compétition interuniversitaire, un pré-concours est organisé à Namur, une quinzaine d'étudiants de bac 3 y avaient participé en février dernier.

Ces procès fictifs sont une méthode pédagogique appréciée tant du côté enseignant, pour la multiplicité des savoir-faire et savoir-être sollicités, que du côté étudiant. "Leur dynamique participative et responsabilisante incite à recourir à l’esprit critique, d’initiative et d’autonomie, et cela motive beaucoup nos bacheliers!" commente Nathalie Colette-Basecqz.