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Un peu de Namur à Stanford

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Sophie Liénart (UNamur) en compagnie du Professeur Larry J. Leifer (Stanford University).

En direct de la prestigieuse Université Stanford: Sophie Liénart, doctorante en sciences de gestion à l’Université de Namur et en séjour de recherche dans cette université américaine pour un an (jusqu'en octobre 2013).

Un financement du Collège Interuniversitaire pour les Sciences du Management donne l'opportunité d'un éclairage international à la thèse de Sophie Liénart, supervisée par Annick Castiaux, professeur en stratégie et gestion de l’innovation à l’Université de Namur.

L’objet de la recherche? «Mieux comprendre comment les enjeux d’efficience énergétique sont perçus et mobilisés par les différents acteurs au sein d’IBM; comment cette mobilisation affecte les différentes étapes du processus d’innovation du produit IT; et enfin, quel est l’impact de cette mobilisation sur les opérations et la stratégie de l’entreprise».

Développement durable et innovation

Intégrer les préoccupations environnementales et sociales au sein de la stratégie des entreprises concourt aujourd’hui à protéger leur avantage compétitif. Néanmoins, l’implémentation effective de ces considérations au sein de leurs processus stratégiques reste un défi vu les changements que cela nécessite notamment aux niveaux humain, organisationnel et stratégique. Ces aspects sont centraux dans la recherche de Sophie.

À ce titre, l’accueil dans le département d’ingénierie mécanique de Stanford, au sein du Centre de recherche en design de l'innovation, fondé et dirigé par le professeur Larry J. Leifer, présente un intérêt avéré. Celui de pouvoir observer comment ces thèmes de recherche multidisciplinaires sont traités par une discipline très différente de la gestion. Il offre en outre l’occasion de les enrichir de regards croisés.

Interdisciplinarité et esprit d’entreprendre 

«Au sein du département d’ingénierie mécanique, l’esprit entrepreneurial est très présent et constitue un moteur pour de nombreux étudiants. Ils sont poussés à aller sur le terrain, et à intégrer des considérations de développement durable au sein de leurs projets. D’ailleurs, pour le professeur Leifer, développer des designers durables, c’est encourager les étudiants à ne pas abandonner, à aller au bout de leurs idées et de leur esprit d’entreprendre». Une pédagogie à laquelle l'Université de Namur adhère tout à fait!