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Nouvelle Chaire sur la gestion des risques financiers

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Gregory Guilmin en compagnie de ses professeurs, Oscar Bernal et Jean-Yves Gnabo.

Depuis le 1er octobre, une Chaire Ageas a vu le jour à l’Université de Namur. Elle permet à un doctorant, Grégory Guilmin, de mener à bien une recherche sur la modélisation et la gestion des risques financiers. Le chercheur travaille sous l’égide d’Oscar Bernal et Jean-Yves Gnabo, professeurs au Center for Research in Finance and Management (CeReFiM).

Cette Chaire permet à Grégory Guilmin d'intégrer, pendant trois ans, l’équipe de finance de la Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion, pour entamer un projet concernant la modélisation et la gestion des risques financiers, thématique déjà traitée lors de son mémoire en ingénieur de gestion, réalisé sous la direction de Jean-Yves Gnabo.

« La crise de 2008 a mis en lumière le fait que les risques financiers n’étaient pas appréhendés comme ils auraient dû l’être » précise Oscar Bernal. « De même, les techniques standard de modélisation de ces risques ont montré leurs limites face aux conditions extrêmes du marché.  La Chaire Ageas devrait contribuer à une meilleure gestion des risques au sein de l’entreprise et à la promotion d’un meilleur fonctionnement du système financier».

Liens entre Université et entreprises

Ce sont les contacts personnels des professeurs Bernal et Gnabo qui ont permis de finaliser les accords avec le groupe d’assurances international Ageas, actif en Belgique via AG Insurance, pour la mise sur pied de cette chaire au sein de laquelle le jeune chercheur bénéficie naturellement de la liberté académique traditionnelle. « On reproche souvent aux universités leur trop grande déconnexion par rapport aux entreprises. Cette chaire est au contraire une excellente occasion de resserrer les liens entre l’Université de Namur et le monde économique. Par ailleurs, dans un contexte où les modes de financements classiques pour la recherche (l’État, le FNRS, l’Europe,…) sont en nette diminution, il faut être innovant » explique le professeur Bernal.