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Un « Grand Prix » pour un professeur de Namur

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Prof. Jean-Michel Vandeweerd

Le Professeur Jean-Michel Vandeweerd (Département de médecine vétérinaire) et le Docteur Roland Perrin (Clinique Equine Desbrosse, Paris) viennent de recevoir, en France, le Grand Prix Éditorial de la presse médicale et des professions de santé dans la catégorie « Vétérinaire ».

Le professeur Jean-Michel Vandeweerd et le docteur Roland Perrin ont reçu le Grand Prix Éditorial de la presse médicale et des professions de santé pour leur article intitulé «La gestion des plaies par la thérapie VAC (Vacuum Assisted Closure) est-elle applicable chez le cheval? », publié dans Pratique Vétérinaire Équine (2011, volume 43, issue 169, pp. 41-45).

Cet article décrit puis étudie, pour une série de cas de plaies graves chez des chevaux blessés, la Thérapie par Pression Négative (TPN) ou thérapie VAC. Les deux vétérinaires rapportent leur évaluation de la technique chez le cheval, puis discutent, sur base d’une approche méthodique de la littérature médicale, les éléments tendant à prouver l’efficacité de la TPN chez l’homme et son applicabilité chez le cheval.

« Cette contribution scientifique constitue un très bel exemple de collaboration entre l’université et la pratique privée vétérinaire » note le professeur Vandeweerd, qui donne des cours d’anatomie et mène des recherches au département de médecine vétérinaire des FUNDP, mais est aussi praticien et chirurgien équin depuis plus de 20 ans. « Les cliniques vétérinaires de qualité se dotent désormais d’une unité ‘recherche et développement clinique’ afin d’évaluer et améliorer les résultats des techniques de diagnostic et de thérapeutique qu’ils utilisent sur les animaux qui leur sont confiés. Les universitaires apportent la méthodologie de recherche et de communication scientifique, et le nombre de cas cliniques rencontrés par les praticiens permettent d’assurer la validité interne de ces études d’observation ». Et de rappeler que « si cette synergie est essentielle pour générer les données nécessaires à une médecine vétérinaire basée sur la meilleure preuve scientifique, elle relève également d’un devoir sociétal auquel le département de médecine vétérinaire namurois veille à préparer ses étudiants, notamment au travers des cours de critique de l’information scientifique, et des séminaires philosophiques et éthiques interdisciplinaires ».